J’ai décidé d’ouvrir ce blog pour partager mes découvertes avant tout cinématographiques et quelques fois littéraires. Je m'ajoute donc aux innombrables sites web sur le sujet… Je suis ouverte à tous les genres (ou presque !) ; j’espère donc que ces remarques seront aussi diverses que variées ! Je ne prétends cependant pas faire des critiques dans les normes. Mon credo ? Partager mon ressenti, ressenti que j’ai appris à développer pour définir pourquoi cette œuvre me plaît, ou non. Je vous laisse découvrir ! N’hésitez pas à me faire vos remarques, je suis ouverte à tout, et j’adore débattre sur les films/livres, puisque c’est la seule manière de parvenir à se faire un avis construit.
Avec Yon González, Julián López, Blanca Suárez, Miki Esparbé, José Sacristán, Javier Cámara...
Présenté dans la section "Panorama" de Cinespaña 2015
Hugo (Yon González) et Braulio (Julián López) sont désespérés en Espagne : ils ne trouvent pas d'emploi malgré leurs diplômes. Après avoir vu une émission de télé vantant la qualité de vie en Allemagne, ils décident de s'y rendre. Cette aventure se transformera en catastrophe : les étrangers surqualifiés sont nombreux, le travail est rare, ils ne connaissent ni la langue ni la culture de leur nouveau pays...
Après le retentissant succès de Ocho apellidos vascos, voici venu le tour de Perdiendo el norte de faire parler de lui. Une autre comédie sur un choc culturel qui aura récolté beaucoup d'entrées en Espagne. Dans ce pays, il semble que seules les comédies peuvent marcher aujourd'hui... Est-ce un bon film ? Là n'est peut-être pas la question. Il est vrai qu'il s'apprécie mieux dans une salle de cinéma que tout seul devant sa TV car le rire devient contagieux. Evidemment, comme dans toute comédie qui se respecte, les clichés sont au premier plan, mais les blagues nous les cachent. Les acteurs ne sont pas mauvais, on retiendra surtout Julián López qui porte le film dans le rôle de Braulio. Aucun doute, la moitié des rires proviennent de ses bêtises. Quelques faits sont poussés à outrance, comme la maternité de sa maîtresse qu'il a réussi à mettre enceinte parce que son mari était stérile. Il ne manque pas non plus l'histoire d'amour typiquement sortie des comédies romantiques : Elle et Lui se détestent, finissent par s'aimer puis se séparent à nouveau avant de se retrouver dans la toute fin lors d'un langoureux baiser. Rien d'original, donc, et là va toute ma critique du film : de bons acteurs populaires (José Sacristán en papy Alzheimer, Javier Cámara en père candide et fier), de bonnes interprétations, une histoire qui passe plutôt bien, mais aucune prise de risque et aucune originalité. On a connu largement mieux comme comédie, mais on ne peut malgré tout que passer un bon moment et décrocher notre cerveau le temps d'une heure trente. Au final, le film cherchait ça, nous faire oublier nos soucis, et sur ce point il a réussi.
Une comédie où l'on passe un bon moment... sans grande prétention